Formalités d’entrée et de séjour en Indonésie
Passeport
Les voyageurs doivent impérativement disposer d’un passeport ayant une validité supérieure à 6 mois à la date d’entrée en Indonésie et de pages vierges en nombre suffisant pour y apposer le visa et les tampons d’entrée et de sortie du territoire.
Le passeport doit être en très bon état : de nombreux ressortissants français se voient refuser l’accès au territoire indonésien à cause d’un passeport abîmé (pages déchirées, couverture en mauvais état, etc.).
Les personnes dont le passeport est endommagé ou n’a pas la validité suffisante ne sont pas admis sur le territoire et renvoyés vers la France.
Passeport d’urgence et laissez-passer
Le laissez-passer délivré par la France est reconnu en Indonésie pour sortir du pays et transiter. Si le titulaire résidait en Indonésie, il doit obligatoirement faire viser son laissez-passer par un bureau de l’immigration avant de pouvoir quitter le territoire.
Le passeport d’urgence délivré par la France est reconnu mais ne donne pas droit à la délivrance d’un visa à l’arrivée pour les voyageurs se rendant en Indonésie. Dans ce cas, le passeport d’urgence doit préalablement être revêtu d’un visa indonésien pour permettre l’accès au territoire.
Visas court séjour
Les ressortissants français souhaitant séjourner moins de 30 jours en Indonésie sont exemptés de l’obligation préalable de solliciter un visa et peuvent obtenir un « visa on arrival » à l’aéroport. Ce visa payant, d’une durée de 30 jours, ne peut être délivré que pour les déplacements correspondant à l’un des motifs suivants : tourisme, transit, visite familiale ou sociale, déplacement à but artistique ou culturel, mission officielle (détenteurs de passeports officiels ou d’une lettre de mission pour un voyage officiel), participation à un séminaire/conférence, à un salon/foire internationale ou bien à une réunion avec la maison mère ou la filiale d’une entreprise en Indonésie.
Un billet retour ou autre justificatif de sortie de territoire est exigé par les autorités indonésiennes. Pour les ressortissants français ayant bénéficié d’un visa à l’arrivée, il est possible de prolonger leur séjour une fois pour 30 jours supplémentaires auprès des services de l’immigration sur place.
Les journalistes doivent obligatoirement faire une demande de visa auprès d’une représentation diplomatique ou consulaire indonésienne préalablement à leur voyage.
Contrôles
Tout étranger demeurant en Indonésie après l’expiration de son visa (« overstay ») est passible d’une amende de 1 million de rupiahs (environ 66 euros) par jour pendant les 60 premiers jours de dépassement de visa. Au-delà de ces 60 jours, le contrevenant fait l’objet d’une expulsion du territoire et d’une interdiction d’entrée en Indonésie. Les services de l’immigration sont très vigilants, notamment dans les aéroports au moment de l’embarquement, et cette mesure ne connaît pas d’exception. Un étranger en situation de dépassement de séjour ne sera pas autorisé à quitter le pays s’il n’a pas acquitté le montant de l’amende et pourra être placé en rétention s’il n’est pas en mesure de régulariser rapidement sa situation.
Hébergement des étrangers
La loi indonésienne fait obligation aux personnes qui hébergent des étrangers de le signaler dans les 24 heures à la police locale ou au chef de quartier (RT), sous peine d’amende ou d’emprisonnement. Il convient donc de se mettre en conformité avec la loi lorsqu’un représentant de la police ou un chef de quartier se manifeste sur son lieu de séjour (maison louée), en déclinant son identité et en fournissant une photocopie de son passeport et de son visa. En cas de non-conformité à cette loi, des policiers ou des chefs de quartier sont susceptibles d’imposer sur le champ le paiement d’une amende de plusieurs millions de rupiahs (plusieurs centaines d’euros). Tout paiement doit faire l’objet d’un reçu écrit, au poste de police, mentionnant le nom des officiers de police qui ont perçu les sommes versées.